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NC,
Centre et Parti social libéral.
Le Nouveau Centre (NC) est une formation politique française centriste, dont les statuts ont été déposés sous l'appellation de « Parti social libéral européen », par des membres de l'UDF, en désaccord avec la décision prise par François Bayrou et le conseil national du 10 mai 2007 visant à créer le Mouvement démocrate.
Le Nouveau Centre se veut un parti membre de la « majorité présidentielle » de Nicolas Sarkozy, mais politiquement, juridiquement et financièrement indépendant de l'UMP. Sa création a été officiellement annoncée le 29 mai 2007 à l'occasion d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, réunissant ses principaux dirigeants autour d'Hervé Morin et d'André Santini.
Suite aux élections législatives de juin 2007 où il a obtenu 17 députés élus sous ce nom, il dispose d'un groupe politique, dénommé « groupe Nouveau Centre » à l'Assemblée Nationale rassemblant 22 membres (dont 2 apparentés). En avril 2008, il déclare compter 7 000 membres.
Création
Le Nouveau Centre (ou Parti social libéral européen, raison sociale à laquelle le parti ne fait plus référence) constitue un parti politique souhaitant accueillir le pôle centriste de la majorité présidentielle (XIIIe législature). Dans l'assemblée sortante, le pôle centriste était représenté par le groupe Union pour la démocratie française. Déposée au niveau national et dans plusieurs préfectures au niveau départemental, la création de cette nouvelle formation politique a été rendue publique dans la presse suite au dépôt des candidatures aux élections législatives françaises de 2007, dont la date limite était fixée au 18 mai.
Le 29 mai 2007, la création du parti, ainsi que son nom d'usage « Le Nouveau Centre » ont été officiellement rendus publics à l'occasion d'une conférence de presse et d'une tribune parue dans Le Monde du 30 mai. Il a également été annoncé la tenue de journées parlementaires à la rentrée (faisant suite à la création d'un groupe à l'Assemblée nationale en juin 2007) et d'un congrès fondateur du parti à l'automne (reporté, ce congrès se tiendra les 16 et 17 mai 2008 à Nîmes).
« Nous avons créé le Nouveau Centre pour perpétuer l’existence d’un parti du centre au sein de la vie politique française et rassembler des femmes et des hommes attachés aux idées sociales, libérales et européennes, résolus à mettre en oeuvre concrètement le message centriste. Ce parti constituera le pôle centriste de la majorité présidentielle nouvelle. Nous nous situons ainsi dans une longue tradition politique : sous la Cinquième République, la majorité présidentielle s’est toujours appuyée sur plusieurs piliers. En faisant le choix de maintenir une force politique au centre, nous manifestons notre refus de tourner le dos à l’histoire du centre et notre volonté de rester fidèle à la tradition de la famille centriste, libérale et démocrate-chrétienne. Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle. Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n’est pas un reniement, ni un ralliement à l’UMP. C’est le choix de la raison et de la responsabilité, compte tenu du contexte politique et surtout compte tenu de ce que sont nos convictions, nos fidélités et nos principes. Nous voulons être utiles au pays. » - Extrait du texte de présentation du Nouveau Centre, publié sur le site officiel du Nouveau Centre.
Pour beaucoup d'observateurs, cependant, les motivations ayant présidées à la création du Nouveau Centre, sans occulter l'existence de considérations idéologiques, furent avant tout circonstancielles. En effet, les députés UDF sortants ne pouvaient manquer de faire leur un constat résumé par le journaliste Patrick Roger : « Suivre la voie de l'indépendance choisie par M. Bayrou les aurait exposés au risque de devoir affronter des candidats de l'UMP. » Cela contribue également à expliquer le soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, parfois dès le 1er tour de l'élection présidentielle, d'un certain nombre d'élus membres de l'UDF.
Membres du Nouveau Centre issus de l'UDF
La tribune du
Monde (« Le pôle centriste du président marque son territoire ») est signée par 18 « députés du groupe UDF » :
Jean-Pierre Abelin,
Bernard Bosson,
Charles de Courson,
Stéphane Demilly,
Francis Hillmeyer,
Olivier Jardé,
Yvan Lachaud,
Maurice Leroy,
Claude Leteurtre,
Hervé Morin,
Nicolas Perruchot,
Jean-Luc Préel, François Rochebloine,
André Santini,
Rudy Salles,
François Sauvadet,
Rodolphe Thomas (qui a finalement rejoint le MoDem) et
Francis Vercamer.
D'autres députés et élus sont réputés appartenir au Nouveau Centre au moment de sa création, mais n'ont pas signé la tribune : Pierre-Christophe Baguet (qui a finalement rejoint l'UMP), Christian Blanc, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Michel Hunault, Philippe Vigier (candidat aux élections législatives). Ils sont également pour certains signataires de l'appel « Pour un centre libre dans la majorité présidentielle », paru dans Le Figaro du 9 mai 2007.
Jean-Christophe Lagarde qui s'est présenté sans étiquette, mais avec le soutien officiel du MoDem, a finalement décidé de rejoindre le groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale.
Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris, a rejoint le Nouveau Centre et constitué un groupe « Nouveau Centre et indépendants » au Conseil de Paris.
Conseil national du 16 décembre 2007
Le 16 décembre 2007 le Nouveau Centre tint son premier conseil national à la Maison de la chimie (Paris). Plus de 1500 membres, dont des membres du gouvernement (
Valérie Létard,
André Santini), des députés (
Francis Vercamer...) et des maires, étaient présents. Une très large majorité des présents déclarent n'avoir pas voulu suivre celui (
François Bayrou) qui « est parti avec les clés de la maison UDF ». Ce dernier détient en effet encore les droits sur le nom UDF, ce qui a fait naître chez certains « UDF-historiques » le sentiment de s'être fait déposséder de leurs racines.
Programme politique
Le programme politique du Nouveau Centre demeure très largement inspiré de celui adopté par l'UDF lors de la candidature de
François Bayrou à l'élection présidentielle.
Économie, social
- instauration d'une économie sociale de marché conciliant libéralisme et solidarité ;
- création richesses et d'emploi grâce à une économie de marché performante ;
- redistribution des richesses aux plus faibles de la société ;
- économie fondée sur le travail et l'innovation.
Institutions, vie politique
- restauration du rôle du Parlement ;
- garantie d'un État impartial ;
- promotion de la Société civile ;
- pratique de la vie politique fondée sur :
- le service de l'Intérêt général ;
- le développement de la participation des citoyens ;
- la garantie de la transparence ;
- l'instauration d'une plus juste représentation.
Éducation
- priorité absolue à l'école ;
- réduction de l'échec scolaire ;
- 100% des élèves sachant lire et écrire à l'entrée en sixième ;
- présence d'adultes dans les établissements pour renforcer l'encadrement ;
- organisation du Soutien scolaire et des études surveillées ;
- meilleure adaptation des parcours de formations aux capacités des élèves ;
- instauration d'une relation de confiance entre parents, élèves, enseignants et la Nation.
Emploi, travail, entreprises, recherche
- réduction des charges sociales salariales et patronales ;
- assouplissement des 35 heures ;
- augmentation du niveau de rémunération des heures supplémentaires ;
- small business act à la française ;
- garantir une augmentation continue des moyens consacrés à la recherche.
Budget et finances de l'État
- réduction de la Dette publique ;
- interdiction d'autoriser le gouvernement à présenter un budget en déficit de fonctionnement.
Environnement
- réduction de la consommation d'énergie ;
- modification des sources d’approvisionnement pour diviser par quatre les émissions de gaz à Effet de serre d’ici à 2050 ;
- rétablissement de la priorité des financements publics en faveur des transports en commun ;
- développement des frets fluvial et ferroviaire ;
- promotion d'une économie "plus responsable" et d'une croissance « sobre ».
Europe
- fonctionnement plus démocratique de l'Union européenne ;
- rédaction d'un nouveau traité constitutionnel ;
- renforcement des compétences européennes dans les domaines suivants : politique économique, industrielle et recherche, politique migratoire, énergie, développement durable.
Organisation interne
Le 2 juillet 2007, les responsables du Nouveau Centre ont annoncé une organisation provisoire du parti qui sera effective jusqu'à son congrès constitutif qui se tiendra les 16 et 17 mai 2008 :
Mouvements associés
- Fetia Api - Parti politique de Polynésie française qui a conclu en novembre 2007 un accord d'association avec le Nouveau Centre incluant une convention de financement permettant à ce dernier d'accéder au financement public des partis politiques (cf. infra).
- Jeunes Centristes - Organisation regroupant les jeunes membres du Nouveau Centre. Créée en septembre 2007, elle est depuis présidée par Damien Abad.
Élections
Élections législatives de juin 2007
Candidats
Le Nouveau Centre (PSLE) a présenté un total de quatre-vingts candidats selon le site officiel du Nouveau Centre et le Ministère de l'intérieur, mais entre 84 et 89 selon d'autres décomptes, certains candidats centristes qui n'ont pas manifesté leur adhésion au MoDem, s'étant présentés sous des étiquettes variées : « majorité présidentielle », « UDF », « UDF-majorité présidentielle », etc.
Les 18 députés sortants de l'UDF ayant fondé le Nouveau Centre ne se sont pas vu opposer au 1er tour de candidats investis par l'UMP.
Une polémique est née de la candidature à la députation sous l'étiquette Nouveau Centre (PSLE) de plusieurs membres de la famille d'élus sortants (conjoints, enfants) et de leurs anciens collaborateurs (attachés de presse et chauffeurs). Cette pratique a été révélée par Le Monde et dénoncée par plusieurs responsables de l'UDF-MoDem estimant qu'elle n'avait d'autre but que de tenter d'assurer au Nouveau Centre un accès au financement public des partis politiques (environ 1,63 euro par voix et près de 44 400 euros par élu), lequel est conditionné au dépôt d'au moins 50 candidatures réunissant 1% des suffrages exprimés au 1er tour. Ce seuil n'a finalement pas été atteint par le PSLE, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Un candidat Nouveau-Centre, Nicolas Perruchot (qui se représentait dans le Loir-et-Cher) a, quant à lui, expliqué ces candidatures par la décision tardive de ces députés ex-UDF de se reconstituer en parti et leur impossibilité de s'appuyer sur une structure partisane et militante pré-existante .
Résultats
Le 10 juin 2007, le Nouveau Centre a obtenu 416 361 voix (2,04 % ; 2,37 % avec les possibles apparentés) et revendique 7 élus dès le premier tour dont
Christian Blanc qui ne se présentait pas sous l'étiquette PSLE.
Le ministre de la Défense Hervé Morin a été réélu au premier tour dans l'Eure (50,05 %) ainsi que François Sauvadet (Côte d'Or), Charles de Courson (Marne), Rudy Salles (Alpes-Maritimes), l'apparenté UDF Christian Blanc (Yvelines) et Francis Hillmeyer (Haut-Rhin). Pour sa part Philippe Vigier (Eure-et-Loir), non sortant, a été élu, dès le premier tour.
Le 17 juin 2007, à l'issue du second tour des élections législatives, 11 députés PSLE sont élus. Le nombre total (1er et 2nd tours) de députés du PSLE élus est donc de 17. Deux députés sortants sont battus.
Élections municipales et cantonales de mars 2008
Le Nouveau Centre a privilégié la conclusion d'alliances électorales avec les partis de la majorité parlementaire (UMP principalement) et la constitution de listes communes. Il a également présenté des listes indépendantes, comme à
Annecy, et conclu des alliances avec des listes menées par des candidats MoDem, comme à
Arras.
Au 1er tour du scrutin, les candidats centristes de la majorité présidentielle, dont le Nouveau Centre rassemblent 3,49% des suffrages (source : Ministère de l'intérieur), soit un score relativement proche de celui réalisé par les candidats du MoDem (3,7%).
A l'issue du scrutin, le parti perd Blois au profit du PS, conserve notamment Annecy (en dépit de la présence au 1er tour d'une liste menée par un député UMP et d'une liste MoDem), Meudon, Montrouge, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Vincennes, Drancy et conquiert plusieurs villes comme Agen et Châtellerault. Il conserve également des élus dans la plupart des villes conservées ou remportées par l'UMP, ainsi qu'un groupe au conseil de Paris.
Concernant le scrutin départemental, le Nouveau Centre perd le conseil général de la Somme au profit du PS, conserve le département de Loir-et-Cher et succède à l'UMP à la tête de celui de Côte-d'Or.
Élections européennes de 2009
Le 10 avril 2008, lors d'une conférence de presse, le Nouveau Centre a indiqué son intention de présenter des listes autonomes aux prochaines élections européennes.
Représentation parlementaire
Groupe parlementaire à l'Assemblée nationale
Article détaillé : .Le 19 juin 2007, 22 députés se réclamant du Nouveau Centre ont élu François Sauvadet, ancien porte-parole du groupe UDF, président de groupe par 13 voix contre 8 (et un bulletin blanc) pour Charles de Courson qui sera son vice-président. « Nous sommes le second pôle de la majorité. Nous voulons être au rendez-vous de l'action » a déclaré le nouveau président lors de son élection. Nicolas Perruchot en est le porte-parole .
Jean-Christophe Lagarde, investi par le MoDem mais ayant fait campagne sous une étiquette non partisane, a rejoint ce groupe parlementaire, ainsi que brièvement Abdoulatifou Aly, soutenu par le MoDem au second tour, en tant qu'apparenté, avant de rejoindre les non-inscrits comme les deux autres députés du MoDem.
Au 1er janvier 2008, le groupe compte 20 membres et 2 apparentés.
Députés élus ou réélus sous l'étiquette PSLE
- Jean-Pierre Abelin, Vienne (4e), 24 282 voix, 56,62 % ;
- Charles de Courson, Marne (5e), 22 441 voix, 61,19 % (au 1er tour) ;
- Stéphane Demilly, Somme (5e), 22 868 voix, 55,16 % ;
- Francis Hillmeyer, Haut-Rhin (6e), 19 341, 50,36 % (au 1er tour) ;
- Olivier Jardé, Somme (2e), 19 181, 52,82 % ;
- Yvan Lachaud, Gard (1re), 25 717, 56,96 % ;
- Maurice Leroy, Loir-et-Cher (3e), 24 705, 58,29 % ;
- Claude Leteurtre, Calvados (3e), 22 633, 52,84 % ;
- Nicolas Perruchot, Loir-et-Cher (1re), 26 418, 50,31 % ;
- Jean-Luc Préel, Vendée (1re), 29 056, 56,89 % ;
- François Rochebloine, Loire (3e), 25 189, 59,03 % ;
- Rudy Salles, Alpes-Maritimes (3e), 21 805, 56,65 % (au 1er tour) ;
- François Sauvadet, Côte-d'Or (4e), 22 390, 52,14 % (au 1er tour) ;
- Francis Vercamer, Nord (7e),17 843; 50,26 % ;
- Philippe Vigier, Eure-et-Loir (4e), 23 918, 57,12 % (au 1er tour, seul élu pour la première fois).
Députés réélus ne siégeant pas à l'Assemblée
- André Santini, Hauts-de-Seine, (10e), 20 741, 55,90 % (nommé secrétaire d'État, est remplacé par Frédéric Lefebvre qui siège au sein du groupe de l'UMP) ;
- Hervé Morin, Eure (3e), 24 235, 50,05 % (au 1er tour, nommé ministre, est remplacé par son suppléant Marc Vampa, qui siège au sein du groupe Nouveau centre).
Autres députés ayant rejoint le groupe Nouveau Centre
Ce groupe a été constitué le 26 juin 2007 :
- Jean Dionis du Séjour, Lot-et-Garonne, (1re) (d'abord apparenté, est devenu membre à part entière en juillet 2007) ;
- Philippe Folliot (apparenté), Tarn, (3e) ;
- Michel Hunault, Loire-Atlantique, (6e) ;
- Jean-Christophe Lagarde, Seine-Saint-Denis, (5e) ;
- Pierre Lang (apparenté), Moselle (6e) (tout en restant membre de l'UMP, a annoncé son apparentement au groupe Nouveau Centre en décembre 2007 )
Députés réélus ne siégeant plus à l'Assemblée
- Christian Blanc, Yvelines, (3e), nommé secrétaire d'Etat en mars 2008, sera remplacé par sa suppléante, Colette Le Moal, membre du Nouveau Centre.
Sénateurs
Les sénateurs membres du Nouveau Centre siègent actuellement au sein du groupe
Union centriste-UDF (UC-UDF). Les membres de ce groupe, en présence de son président
Michel Mercier (MoDem) et à l'invitation de
Jean Arthuis et
Yves Pozzo di Borgo, se sont réunis le 19 juin 2007 pour étudier l'adoption d'une motion de soutien à la majorité présidentielle de
Nicolas Sarkozy. Cette réunion informelle ne constitue pas une position officielle du groupe, les noms des sénateurs présents n'ayant pas été rendus publics.
Jean-Léonce Dupont, vice-président du Nouveau Centre, a annoncé le 2 juillet 2007, à l'occasion d'une conférence de presse, que "15 à 20" sénateurs sur les 30 que compte le groupe Union centriste "partagent les idées" du Nouveau Centre. Ce nombre semble cependant fortement surévalué, dans la mesure où il aurait permis aux sénateurs membres du Nouveau Centre de constituer un groupe, ou à tout le moins de revendiquer la présidence du groupe UC-UDF, ce qui n'a jamais été le cas depuis la création du parti.
Parmi les sénateurs du groupe, se sont clairement déclarés membres du Nouveau Centre :
Au Parlement européen
Le Nouveau Centre compte une députée européenne siégeant au sein du groupe PPE-DE (à la différence des députés MoDem, restés membres du groupe ADLE créé à l'initiative de l'UDF) :
- Brigitte Fouré, qui a succédé à Jean-Louis Bourlanges (ce dernier ayant précisé qu'il n'était plus adhérent à aucun parti depuis mai 2007, a annoncé en décembre 2007 sa démission du Parlement européen, effective à compter du 1er janvier 2008)
Janelly Fourtou (ex-UDF), qui n'a pas rejoint le MoDem et dont l'appartenance au Nouveau Centre était présumée, est membre fondatrice d'Avenir démocrate créé autour du député européen Jean-Marie Cavada en décembre 2007.
Membres de gouvernement
Gouvernement Fillon (1)
Gouvernement Fillon (2)
Depuis le 18 mars 2008, suite au remaniement ministériel à la suite des élections municipales de 2008 :
- Christian Blanc, secrétaire d'État chargé du développement de la région capitale.
Implantation au sein des collectivités territoriales
Le Nouveau Centre revendique un réseau de 2500 élus locaux .
Conseils régionaux
Conseils généraux
- Calvados : Jean-Léonce Dupont, 1er vice-président, Claude Leteurtre, conseiller général
- Côte-d'Or : François Sauvadet, président
- Eure-et-Loir : Marc Guerrini, Dominique Leblond, vice-présidents
- Loire : François Rochebloine, vice-président
- Loir-et-Cher : Maurice Leroy, président
- Marne : Charles de Courson, 1er vice-président
- Bas-Rhin : Jean-Daniel Zeter, vice-président
- Rhône : Raymond Durand, vice-président
- Haute-Savoie : Dominique Puthod, vice-président, Jean-Paul Amoudry, Jean-Luc Rigaut, conseillers généraux
- Seine-Maritime : Anne Boucandé, conseillère générale
- Somme : Daniel Dubois, Olivier Jardé, Fernand Demilly, Régis Lécuyer, Marc Dewaele, Jannick Lefeuvre, conseillers généraux
- Tarn : Philippe Folliot, conseiller général
- Vienne : Jean-Pierre Abelin, vice-président
- Hauts-de-Seine : Hervé Marseille, vice-président, Jean-Loup Metton, Denis Larghero, Odile Fourcade, conseillers généraux
Villes
- Agen : Jean Dionis du Séjour, maire.
- Annecy : Jean-Luc Rigaut, maire.
- Châtellerault : Jean-Pierre Abelin, maire.
- Drancy : Jean-Christophe Lagarde, maire.
- Hem : Francis Vercamer, maire.
- Issy-les-Moulineaux : André Santini, maire.
- La Ciotat : Mireille Benedetti, adjointe au maire.
- Limours : Jean-Raymond Hugonet, maire.
- Maisons-Laffitte : Angèle Duponchel, 1er adjoint au maire.
- Meudon : Hervé Marseille, maire.
- Montrouge : Jean-Loup Metton, maire.
- Nîmes : Yvan Lachaud, 1er adjoint au maire.
- Paris : Yves Pozzo di Borgo, conseiller de Paris, président du groupe "Centre et indépendants".
- Rosny-sous-Bois : Claude Pernès, maire.
- Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole : Valérie Létard, présidente.
- Vanves : Bernard Gauducheau, maire.
- Vincennes : Laurent Lafon, maire.
Accès du parti au financement public des partis politiques
La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), n'a pas accordé au Nouveau Centre de financement public, 43 candidats sous l'étiquette PSLE ayant dépassé le seuil de 1% des suffrages au lieu des 50 requis.
La tentative avortée d'une modification des règles législatives
Une proposition de loi, a été déposée par des députés membre du NC et inscrite par le gouvernement en urgence le
24 octobre 2007 à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, visant à modifier la loi n° 88-227 du
11 mars 1988 . Cette proposition permettait d'introduire une nouvelle possibilité de financement pour les partis politiques ayant obtenu l'élection d'au moins 15 députés. Malgré le soutien d'une majorité des députés communistes et d'une partie de membres de l'UMP, cette loi est finalement retirée consécutivement à l'opposition du Parti socialiste et de
François Bayrou. Ses opposants lui reprochaient d'être spécifiquement déposée pour permettre le financement du NC en modifiant a posteriori les règles en vigueur lors du dernier scrutin.
L'accès au financement via un parti ultra-marin
Après l'échec de leur proposition de loi, les députés Nouveau Centre ont annoncé le 19 novembre 2007 avoir conclu une "convention de financement" avec un parti partenaire de Polynésie française,
Fetia Api (prédemment proche de l'UDF, Fetia Api a dès août 2007 conclu un accord de partenariat avec le Nouveau Centre). Les députés et sénateurs NC ont pu se rattacher à ce parti, qui en vertu des règles plus souples en vigueur
Outre-Mer, a perçu le financement public afférant (entre 880 000 et 1,3 millions d'euros selon
Charles de Courson, trésorier du NC). Grâce à la convention de financement (comparable aux accords qui permettent par exemple au Parti radical de gauche d'accéder au financement public via le Parti socialiste), Fetia Api a reversé l'essentiel de ce financement au Nouveau Centre, conservant 20 000 euros pour son propre fonctionnement. Ce montage complexe, bien que considéré comme légal par le CNCCFP, a suscité la perplexité, voire l'opposition de plusieurs parlementaires du Nouveau Centre, dont
Christian Blanc.
Notes et références
..
Voir aussi
- Nouveau Centre (groupe parlementaire)
- Union pour la démocratie française
- Avenir démocrate
- Société en Mouvement
Liens externes
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